Infos du CA de SUdF
2013 : l’année du combat pour l’attractivité des structures d’urgences
Ce moment chaleureux des vœux est un temps d’échange, de réconfort mutuel et d’espoir. C’est aussi un temps de lucidité et d’engagement.
Incontestablement, les choses avancent. La médecine d’urgence a fait, ces dix dernières années, un formidable bond en avant. Le développement des pratiques médicales et soignantes partagées entre Samu, Smur et Urgences valide la pertinence de la mutation, en 2010, de Samu de France vers Samu-Urgences de France. La bonne coordination entre SUdF et l'Amuf crée une saine solidarité au sein de la représentation professionnelle urgentiste, riche et forte de sa pluralité. Nos arguments, dont les récentes Assises de l’urgence (organisées par SUdF le 13 septembre 2012) ont permis la synthèse et l’expression publique, sont à présent entendus et repris. Avec le CNUH qui vient de passer sans encombre le cap sensible de l’alternance politique, nous avons l’outil que nous avions réclamé des décennies durant. Avec la Sfmu, la médecine d'urgence renforce jour après jour la crédibilité de la discipline. Les valeurs que nous portons ensemble sont solides et de plus en plus appréciées de la population. C’est une immense force.
Et pourtant, plusieurs services d’urgence sont « en perdition », et pas des moindres. Tous, sans exception, à court d’urgentistes, peinent à « joindre les deux bouts ». De jeunes médecins enthousiasmés par la pratique de l’urgence s’interrogent et, de fait, hésitent, vu la pénibilité, à s’y engager pour leur vie professionnelle. Aucun responsable, même bien installé dans une structure apparemment solide, ne considère l’avenir sans de très réelles inquiétudes.
C’est pourquoi Samu-Urgences de France entend faire de 2013 l’année du combat pour l’attractivité des structures d’urgences.
Tous ensemble (et aux plus jeunes d’entre nous - qui ne perçoivent pas toujours la nécessité d’une représentation professionnelle forte - je lance ici un appel à adhérer à Samu-Urgences de France), nous pourrons faire entendre nos préoccupations sur la vulnérabilité de nos structures et faire bouger les lignes afin que, demain, les meilleurs professionnels puissent percevoir nos structures comme passionnantes (ce qu'elles ont toujours été) mais aussi (ce qui est évidemment loin d'être le cas aujourd'hui) comme attractives en terme de qualité de vie au travail.
Avec mes meilleurs voeux à toutes et à tous.
Marc Giroud
Président de Samu-Urgences de France
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Incontestablement, les choses avancent. La médecine d’urgence a fait, ces dix dernières années, un formidable bond en avant. Le développement des pratiques médicales et soignantes partagées entre Samu, Smur et Urgences valide la pertinence de la mutation, en 2010, de Samu de France vers Samu-Urgences de France. La bonne coordination entre SUdF et l'Amuf crée une saine solidarité au sein de la représentation professionnelle urgentiste, riche et forte de sa pluralité. Nos arguments, dont les récentes Assises de l’urgence (organisées par SUdF le 13 septembre 2012) ont permis la synthèse et l’expression publique, sont à présent entendus et repris. Avec le CNUH qui vient de passer sans encombre le cap sensible de l’alternance politique, nous avons l’outil que nous avions réclamé des décennies durant. Avec la Sfmu, la médecine d'urgence renforce jour après jour la crédibilité de la discipline. Les valeurs que nous portons ensemble sont solides et de plus en plus appréciées de la population. C’est une immense force.
Et pourtant, plusieurs services d’urgence sont « en perdition », et pas des moindres. Tous, sans exception, à court d’urgentistes, peinent à « joindre les deux bouts ». De jeunes médecins enthousiasmés par la pratique de l’urgence s’interrogent et, de fait, hésitent, vu la pénibilité, à s’y engager pour leur vie professionnelle. Aucun responsable, même bien installé dans une structure apparemment solide, ne considère l’avenir sans de très réelles inquiétudes.
C’est pourquoi Samu-Urgences de France entend faire de 2013 l’année du combat pour l’attractivité des structures d’urgences.
Tous ensemble (et aux plus jeunes d’entre nous - qui ne perçoivent pas toujours la nécessité d’une représentation professionnelle forte - je lance ici un appel à adhérer à Samu-Urgences de France), nous pourrons faire entendre nos préoccupations sur la vulnérabilité de nos structures et faire bouger les lignes afin que, demain, les meilleurs professionnels puissent percevoir nos structures comme passionnantes (ce qu'elles ont toujours été) mais aussi (ce qui est évidemment loin d'être le cas aujourd'hui) comme attractives en terme de qualité de vie au travail.
Avec mes meilleurs voeux à toutes et à tous.
Marc Giroud
Président de Samu-Urgences de France