Infos du CA de SUdF
Entretien, le 25 octobre 2006, du Président avec Annie PODEUR, nouvelle directrice de la Dhos, avec à ses côtés Jean-Yves Grall, Conseiller général des hôpitaux.
1/ Le métier d'urgentiste dans 10 ans.
A la demande de Samu de France (cf : discours du président au Congrès Urgences 2006), Annie Podeur va (sous une forme qui reste à préciser) créer un groupe de travail sur ce thème. Le groupe examinera une à une les questions suivantes : démographie des urgentistes, statut, temps de travail, accès à la formation, pénibilité, incitations, motivation des jeunes générations, perspectives de carrière etc.
2/ Formation des urgentistes.
Les besoins sont évidents. Les urgentistes sont les parents pauvres de l'hôpital. Le président demande qu'une politique soit mise en place pour assurer un réel accès des urgentistes à la formation continue.
3/ Mutualisation.
La mutualisation doit être un projet positif "intelligent" "et accepté (tout le contraire d'un simple souci de rentabilisation économique qui n'a pas de pertinence). Samu de France insiste sur le "R" tout autant que sur le "U" de Smur.
4/ Régulation médicale.
Les perspectives de croissance quantitative et qualitative sont importantes. Annie Podeur approuve avec grand intérêt le projet de Samu de France de promouvoir le suivi systématique de l'ensemble des appels. Elle en mesure bien les implications en termes d'organisation et de financement, mais en elle saisit surtout la nécessité en termes de qualité et de sécurité. Samu de France insiste sur la question architecturale (salle de régulation située au sein du secteur urgences de l'hôpital et suffisamment vaste, 500 m2, pour accueillir les partenaires qui le souhaiteront) et suggère que la Dhos en précise les règles. Samu de France est favorable aux regroupements régionaux des centres 15 (sous forme physique ou virtuelle) quand c'est vraiment nécessaire pour la qualité et la sécurité, après réflexion et concertation, avec le maintien, en toute hypothèse, d'une "fonction Samu" départementale. Le président demande que l'on avance, enfin, sur le statut des parms.
5/ Financement des Smur.
Samu de France demande de surseoir à la réforme envisagée et engagée. Annie Podeur dit son accord.
6/ Relations Samu-Smur / CH.
Le président souligne pour le regretter que rien de ce qui touche le pré-hospitalier n'est véritablement porté par le CH (sauf peut-être dans les petites structures).
7/ Hélicoptère.
Samu de France demande qu'une politique soit, enfin, définie à la Dhos. Annie Podeur considère que l'organisation de la Santé est de sa responsabilité.
8/ PDS.
Annie Podeur y attache une grande importance. Cette question fera l'objet de réunions spécifiques.
9/ Médecins à diplôme étranger reçus mais avec demande de stage.
Le président (voir sa lettre au Ministre à ce sujet) fait découvrir à Annie Podeur l'absurdité de la situation des médecins urgentistes que l'on a fait passer dans un jury de médecine générale parce que l'urgence n'est pas encore une spécialité et à qui l'on demande ensuite un stage de médecine générale de 6 mois parce que leur expérience en urgence ne saurait être prise en compte. Annie Podeur se dit prête à réexaminer la question.
10/ Actions internationales, Samu Mondial.
Le président expose les interrogations de Samu de France devant la démarche engagée sur la réorganisation du Samu Mondial.
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A la demande de Samu de France (cf : discours du président au Congrès Urgences 2006), Annie Podeur va (sous une forme qui reste à préciser) créer un groupe de travail sur ce thème. Le groupe examinera une à une les questions suivantes : démographie des urgentistes, statut, temps de travail, accès à la formation, pénibilité, incitations, motivation des jeunes générations, perspectives de carrière etc.
2/ Formation des urgentistes.
Les besoins sont évidents. Les urgentistes sont les parents pauvres de l'hôpital. Le président demande qu'une politique soit mise en place pour assurer un réel accès des urgentistes à la formation continue.
3/ Mutualisation.
La mutualisation doit être un projet positif "intelligent" "et accepté (tout le contraire d'un simple souci de rentabilisation économique qui n'a pas de pertinence). Samu de France insiste sur le "R" tout autant que sur le "U" de Smur.
4/ Régulation médicale.
Les perspectives de croissance quantitative et qualitative sont importantes. Annie Podeur approuve avec grand intérêt le projet de Samu de France de promouvoir le suivi systématique de l'ensemble des appels. Elle en mesure bien les implications en termes d'organisation et de financement, mais en elle saisit surtout la nécessité en termes de qualité et de sécurité. Samu de France insiste sur la question architecturale (salle de régulation située au sein du secteur urgences de l'hôpital et suffisamment vaste, 500 m2, pour accueillir les partenaires qui le souhaiteront) et suggère que la Dhos en précise les règles. Samu de France est favorable aux regroupements régionaux des centres 15 (sous forme physique ou virtuelle) quand c'est vraiment nécessaire pour la qualité et la sécurité, après réflexion et concertation, avec le maintien, en toute hypothèse, d'une "fonction Samu" départementale. Le président demande que l'on avance, enfin, sur le statut des parms.
5/ Financement des Smur.
Samu de France demande de surseoir à la réforme envisagée et engagée. Annie Podeur dit son accord.
6/ Relations Samu-Smur / CH.
Le président souligne pour le regretter que rien de ce qui touche le pré-hospitalier n'est véritablement porté par le CH (sauf peut-être dans les petites structures).
7/ Hélicoptère.
Samu de France demande qu'une politique soit, enfin, définie à la Dhos. Annie Podeur considère que l'organisation de la Santé est de sa responsabilité.
8/ PDS.
Annie Podeur y attache une grande importance. Cette question fera l'objet de réunions spécifiques.
9/ Médecins à diplôme étranger reçus mais avec demande de stage.
Le président (voir sa lettre au Ministre à ce sujet) fait découvrir à Annie Podeur l'absurdité de la situation des médecins urgentistes que l'on a fait passer dans un jury de médecine générale parce que l'urgence n'est pas encore une spécialité et à qui l'on demande ensuite un stage de médecine générale de 6 mois parce que leur expérience en urgence ne saurait être prise en compte. Annie Podeur se dit prête à réexaminer la question.
10/ Actions internationales, Samu Mondial.
Le président expose les interrogations de Samu de France devant la démarche engagée sur la réorganisation du Samu Mondial.