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In mémoriam - Jean VIDAL

Publié le 03/11/2022
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« Jean, constamment chaleureux et amical, savait aussi être d’une implacable lucidité.
Sur le front dans son service et son territoire, il a avancé avec réalisme, constance et intelligence. Intelligence, c’est peut-être la qualité qui, à mes yeux, le caractérisait le mieux. Il a tout vu, souvent avant nous tous, tout compris, tout décrit des évolutions qui se dessinaient et qui sont aujourd’hui encore notre quotidien. Intelligence, lucidité, oui, mais aussi humour, bienveillance, sens du collectif, allant à l'essentiel. Avec l’idée simple que ce que nous faisions était bien sûr difficile, mais utile et même indispensable. Cette belle conviction éclairait son visage de ce sourire qui laissait voir que, sans être du tout naïf, il faisait confiance à ses valeurs, à ses amis et à la vie. »
Marc GIROUD

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Jeune médecin anesthésiste réanimateur, Jean VIDAL arrive à Niort en 1978 : il devient le chef du service des urgences, du service des ambulances internes de l’établissement et de la réanimation.

En 1980, il met en place un numéro dédié aux médecins de ville pour prévenir les urgences de l'arrivée de malades graves et pour aller les prendre en charge directement sur le terrain avec les ambulanciers ou pompiers : c’est le début du centre 15 et SMUR dans les Deux-Sèvres.

En 1983, il crée un véritable service d’urgences avec six box de soins séparés, deux salles dédiées au déchocage et quatre salles de soins ambulatoires et plus tard, un étage supplémentaire accueillant le SAMU Centre 15 et huit lits d’UHCD.
La polyvalence et la complémentarité des équipes sont inscrites dans le fonctionnement des urgences depuis cette période.

En 1991-1992, il est parmi les premiers en France à informatiser le SAMU.
En avril 1995, il y ajoute le SAMU social.

Membre de « Samu de France » dès son début et au Conseil d'Administration pendant de nombreuses années, il cherche des solutions pragmatiques en lien avec les acteurs de terrain.

Il exerce deux mandats à la présidence de CME du CH Niort où il défend sa vision de la médecine hospitalière, appuie les décisions nécessaires de réformes du système de santé à l'échelle de son territoire.
Il est aussi médecin chef des pompiers, en parallèle de ses missions hospitalières.

Nous saluons son engagement professionnel, son investissement et sa passion pour la médecine d'urgence. Jean a marqué de son empreinte les soignants du Centre Hospitalier de Niort et toutes les personnes qui ont eu la chance de le côtoyer.

Nous adressons nos très sincères condoléances à sa famille et ses proches.

Le Conseil d’Administration de Samu-Urgences de France

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