Infos du CA de SUdF
Prélèvements d'organes sur donneur à "coeur arrêté" (ou "non battant")
L'Agence de la Biomédecine (ABM) souhaite que les prélèvements d'organes sur donneurs potentiels à coeur arrêté puissent débuter en France cette année.
Des centres pilotes hospitaliers ont été désignés pour expérimenter cette pratique.
Deux types de patients à coeur non battants pourraient entrer dans ces indications :
Samu de France a été récemment invité par l'ABM à participer à une réflexion sur cette problématique qui concerne les Samu-Smur.
Samu de France ne peut que souscrire à la recherche des moyens d'augmenter le nombre de donneurs potentiels et adhère à la démarche visant à inclure des donneurs à coeur arrêté.
La prise en charge médicalisée de ces patients en préhospitalier pose cependant d'importants problèmes organisationnels, médico-légaux, d'information aux proches et éthiques.
Ces problèmes, à l'heure actuelle, ne sont pas réglés.
Un groupe de travail mandaté par le CA de SdF a été constitué pour aboutir a des propositions de "cadrage national" de ces nouvelles pratiques.
Dans cette attente et pour ne pas risquer d'aborder de façon incomplète ou incohérente cette question très sensible, Samu de France recommande aux équipes impliquées localement dans des démarches sur ce sujet de ne rien conclure, mais de faire part au groupe de leurs projets et, le cas échéant, de leurs difficultés.
Frédéric Adnet
Responsable du groupe de travail
Marc Giroud
Président de Samu de France
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Des centres pilotes hospitaliers ont été désignés pour expérimenter cette pratique.
Deux types de patients à coeur non battants pourraient entrer dans ces indications :
- les ACR survenant en milieu hospitalier et notamment aux urgences
- les ACR survenant en milieu préhospitalier.
Samu de France a été récemment invité par l'ABM à participer à une réflexion sur cette problématique qui concerne les Samu-Smur.
Samu de France ne peut que souscrire à la recherche des moyens d'augmenter le nombre de donneurs potentiels et adhère à la démarche visant à inclure des donneurs à coeur arrêté.
La prise en charge médicalisée de ces patients en préhospitalier pose cependant d'importants problèmes organisationnels, médico-légaux, d'information aux proches et éthiques.
Ces problèmes, à l'heure actuelle, ne sont pas réglés.
Un groupe de travail mandaté par le CA de SdF a été constitué pour aboutir a des propositions de "cadrage national" de ces nouvelles pratiques.
Dans cette attente et pour ne pas risquer d'aborder de façon incomplète ou incohérente cette question très sensible, Samu de France recommande aux équipes impliquées localement dans des démarches sur ce sujet de ne rien conclure, mais de faire part au groupe de leurs projets et, le cas échéant, de leurs difficultés.
Frédéric Adnet
Responsable du groupe de travail
Marc Giroud
Président de Samu de France