Communiqués de Presse
Cette page regroupe les communiqués de SUdF.
CP - SUdF dénonce la gestion "calamiteuse" de l'Eprus
Samu-Urgences de France prend connaissance des messages adressés par l’EPRUS (Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) recherchant des médecins urgentistes et des infirmiers « n’exerçants (sic) pas habituellement dans la zone Nord, Ile de France et dans les régions côtières touristiques ». Ces professionnels de santé seraient mis à disposition de l’ARS zonale Nord-Pas de Calais qui les affecterait dans structures concernées par l’afflux de visiteurs du fait des les Jeux Olympiques de Londres cet été.
Samu-Urgences de France émet, à nouveau, les plus vives critiques sur la façon dont sont conçues puis conduites les opérations de l'EPRUS, sans aucune concertation avec les professionnels les plus directement concernés ; ceci en dépit de mises en garde répétées et de demandes de dialogue exprimées depuis des mois.??
Des opérations ont été montées en Libye ou à Brazzaville au mépris des bonnes pratiques médicales et organisationnelles appliquées jusque-là.??Pour le G20 de Cannes, des réquisitions comminatoires étaient tombées dans les Samu seulement 48h avant la manifestation pourtant prévue de très longue date… Ces opérations reposaient pour l'essentiel sur des praticiens et des personnels hospitaliers en activité présentés comme "réservistes" de l'EPRUS.??
Samu-Urgences de France dénonce :
Samu-Urgences de France demande néanmoins à ses mandants, dans toute la mesure de leurs possibilités, de répondre présent aux sollicitations de l’EPRUS pour faire face aux obligations de l'État, tout en garantissant la continuité du service public hospitalier.
L’EPRUS est aujourd’hui une excellente idée malheureusement gâchée par une mise en œuvre calamiteuse. Convaincu de la nécessité d’un EPRUS fort, Samu-Urgences de France demande aux autorités que le fonctionnement actuel de l'EPRUS soit mis à plat et qu'en particulier la mobilisation des professionnels hospitaliers en activité soit gérée de façon distincte des réservistes non actifs et en lien avec les organisations professionnelles concernées
Samu-Urgences de France émet, à nouveau, les plus vives critiques sur la façon dont sont conçues puis conduites les opérations de l'EPRUS, sans aucune concertation avec les professionnels les plus directement concernés ; ceci en dépit de mises en garde répétées et de demandes de dialogue exprimées depuis des mois.??
Des opérations ont été montées en Libye ou à Brazzaville au mépris des bonnes pratiques médicales et organisationnelles appliquées jusque-là.??Pour le G20 de Cannes, des réquisitions comminatoires étaient tombées dans les Samu seulement 48h avant la manifestation pourtant prévue de très longue date… Ces opérations reposaient pour l'essentiel sur des praticiens et des personnels hospitaliers en activité présentés comme "réservistes" de l'EPRUS.??
Samu-Urgences de France dénonce :
- les techniques d’information de l’EPRUS qui relèvent plus du matraquage publicitaire que de la communication institutionnelle (avec des slogans du genre « Avec l’EPRUS, prenons l’urgence de vitesse »),
- l’absence de schéma rationnel concerté pour l’organisation des recrutements, la formation des acteurs, la préparation et la conduite des opérations,
- la mauvaise utilisation des ressources humaines particulièrement rares dans les hôpitaux,
- le risque de désorganisation des services de soins d’urgence qui en découle,
- l’inefficience globale du dispositif.
Samu-Urgences de France demande néanmoins à ses mandants, dans toute la mesure de leurs possibilités, de répondre présent aux sollicitations de l’EPRUS pour faire face aux obligations de l'État, tout en garantissant la continuité du service public hospitalier.
L’EPRUS est aujourd’hui une excellente idée malheureusement gâchée par une mise en œuvre calamiteuse. Convaincu de la nécessité d’un EPRUS fort, Samu-Urgences de France demande aux autorités que le fonctionnement actuel de l'EPRUS soit mis à plat et qu'en particulier la mobilisation des professionnels hospitaliers en activité soit gérée de façon distincte des réservistes non actifs et en lien avec les organisations professionnelles concernées
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