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Arrêt cardiaque , mort subite - Conference de Presse du 8 janvier 2008 - FFC, SFC
La mort subite de l’adulte est un défi majeur de la cardiologie,
40 000 personnes en décèdent encore chaque année
L’arrêt cardiaque, également appelé mort subite de l’adulte, est encore responsable d’environ 40 000 décès par an en France. Impliquer et former les citoyens, cibler les familles à haut risque, effectuer les mesures de prévention nécessaires dans la descendance (diagnostic précoce, prise en charge médicale et hygiéno-diététique) sont les défis majeurs de la cardiologie. C’est dans ce contexte qu’interviendra le XVIIIe congrès de la Société Française de Cardiologie du 16 au 19 janvier 2008, au Palais des Congrès de Paris, en présence de 10 000 spécialistes.
Dans la plupart des cas, la mort subite survient en présence de facteurs de risque ou d’anomalies cardiaques connues ou détectables :
Les facteurs de risque de mort subite sont les facteurs de risque cardiovasculaire classiques (tabagisme, hypercholestérolémie, hypertension, etc…), les antécédents familiaux, les syncopes et l’existence de tachycardies ventriculaires non soutenues. Sachant que le dépôt de cholestérol dans les coronaires (infarctus) est responsable de 80 % des morts subites.
Lorsque la mort subite survient à un âge jeune, surtout avant 35 ans, elle est le plus souvent due à une anomalie génétique :
Une enquête prospective parisienne incluant plus de 7 000 hommes d’âge moyen entre 1967 et 1972 a révélé deux principaux enseignements : les personnes dont l’un des parents avait fait une mort subite ont eux-mêmes un risque de mort subite 2 fois plus élevé les 25 ans. Les hommes dont les deux parents étaient décédés subitement ont fait 9 fois plus de morts subites. (1)
Être au courant de l’affection cardiovasculaire d’un parent est une occasion privilégiée pour tenter de réduire ses propres risques. Les résultats de l’enquête TNS Healthcare (2), menée en 2007 à la demande de la Société Française de Cardiologie, montraient que 38% des Français interrogés avait dans leur entourage proche une personne avec des antécédents cardiovasculaires.
Le pronostic de l’arrêt cardiaque reste sombre et dépend essentiellement des premiers gestes de secours
Dans de nombreuses situations, il est possible de limiter le risque de mort subite par des mesures de prévention et des traitements adaptés.
L’installation de défibrillateurs dans les lieux publics permettra de raccourcir le temps entre la survenue de l’arrêt cardiaque et le délai du choc électrique, et ainsi d’optimiser les chances de survie. Toutefois, l’installation de défibrillateurs implique que les citoyens s’investissent dans la réalisation du massage cardiaque. Il est donc important de développer des campagnes de sensibilisation et de formation de la population.
La prise en charge hospitalière doit être conçue comme un maillon supplémentaire dans la chaîne de secours de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier.
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Contacts presse : Delphine Eriau et Sylvie du Cray-Patouillet
Tél. : 01 45 03 89 89
Fax : 01 45 03 89 90
email : d.eriau@ljcom.net
email : s.ducraypatouillet@ljcom.net
(1) Equipe Avenir Inserm « Facteurs de risque de la mort subite »
(2) Enquête SFC/TNS Healthcare
Interrogation d’un échantillon national représentatif de 803 personnes âgées de 45 ans et plus en décembre 2006. Une analyse spécifique a été réalisée auprès des personnes qui sont aujourd’hui à un niveau de risque cardiovasculaire élevé du fait d’antécédents familiaux
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40 000 personnes en décèdent encore chaque année
L’arrêt cardiaque, également appelé mort subite de l’adulte, est encore responsable d’environ 40 000 décès par an en France. Impliquer et former les citoyens, cibler les familles à haut risque, effectuer les mesures de prévention nécessaires dans la descendance (diagnostic précoce, prise en charge médicale et hygiéno-diététique) sont les défis majeurs de la cardiologie. C’est dans ce contexte qu’interviendra le XVIIIe congrès de la Société Française de Cardiologie du 16 au 19 janvier 2008, au Palais des Congrès de Paris, en présence de 10 000 spécialistes.
Dans la plupart des cas, la mort subite survient en présence de facteurs de risque ou d’anomalies cardiaques connues ou détectables :
Les facteurs de risque de mort subite sont les facteurs de risque cardiovasculaire classiques (tabagisme, hypercholestérolémie, hypertension, etc…), les antécédents familiaux, les syncopes et l’existence de tachycardies ventriculaires non soutenues. Sachant que le dépôt de cholestérol dans les coronaires (infarctus) est responsable de 80 % des morts subites.
Lorsque la mort subite survient à un âge jeune, surtout avant 35 ans, elle est le plus souvent due à une anomalie génétique :
- avec atteinte visible du cœur, dilatation des cavités (cardiomyopathies dilatées), épaississement de ses parois (cardiomyopathies hypertrophiques) et infiltration graisseuse des parois (dysplasie ventriculaire droite arythmogène).
- sur cœur apparemment sain, par anomalies des courants électriques cardiaques.
Une enquête prospective parisienne incluant plus de 7 000 hommes d’âge moyen entre 1967 et 1972 a révélé deux principaux enseignements : les personnes dont l’un des parents avait fait une mort subite ont eux-mêmes un risque de mort subite 2 fois plus élevé les 25 ans. Les hommes dont les deux parents étaient décédés subitement ont fait 9 fois plus de morts subites. (1)
Être au courant de l’affection cardiovasculaire d’un parent est une occasion privilégiée pour tenter de réduire ses propres risques. Les résultats de l’enquête TNS Healthcare (2), menée en 2007 à la demande de la Société Française de Cardiologie, montraient que 38% des Français interrogés avait dans leur entourage proche une personne avec des antécédents cardiovasculaires.
Le pronostic de l’arrêt cardiaque reste sombre et dépend essentiellement des premiers gestes de secours
Dans de nombreuses situations, il est possible de limiter le risque de mort subite par des mesures de prévention et des traitements adaptés.
L’installation de défibrillateurs dans les lieux publics permettra de raccourcir le temps entre la survenue de l’arrêt cardiaque et le délai du choc électrique, et ainsi d’optimiser les chances de survie. Toutefois, l’installation de défibrillateurs implique que les citoyens s’investissent dans la réalisation du massage cardiaque. Il est donc important de développer des campagnes de sensibilisation et de formation de la population.
La prise en charge hospitalière doit être conçue comme un maillon supplémentaire dans la chaîne de secours de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier.
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Contacts presse : Delphine Eriau et Sylvie du Cray-Patouillet
Tél. : 01 45 03 89 89
Fax : 01 45 03 89 90
email : d.eriau@ljcom.net
email : s.ducraypatouillet@ljcom.net
(1) Equipe Avenir Inserm « Facteurs de risque de la mort subite »
(2) Enquête SFC/TNS Healthcare
Interrogation d’un échantillon national représentatif de 803 personnes âgées de 45 ans et plus en décembre 2006. Une analyse spécifique a été réalisée auprès des personnes qui sont aujourd’hui à un niveau de risque cardiovasculaire élevé du fait d’antécédents familiaux