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Assez de mépris ! Nous exigeons de véritables négociations
FEDERATION DE LA PERMANENCE DE SOINS HOSPITALIERE
La grève des « gardes et astreintes » lancée par la Fédération de la Permanence de Soins Hospitalière (FPSH) qui rassemble les urgentistes et anesthésistes réanimateurs est massivement suivie et reçoit le soutien de la population. Ce mouvement a en effet scrupuleusement observé le droit à l’accès aux soins de tous, par le respect des assignations par les médecins.
Nos exigences légitimes de revalorisation du travail de nuit, week-end et jours fériés, de reconnaissance de l’effort supplémentaire fourni (heures supplémentaires) et du respect d’un contrat (compte épargne temps alimenté par des congés non pris pour maintenir l’offre de soins) sont les mêmes que celles de tous les soignants hospitaliers et au-delà par tous les français.
Le Ministère de la Santé refuse de recevoir la FPSH, qui a initié ce mouvement et qui représente l’ensemble des médecins en grève. Nous ne sommes pourtant ni des voyous ni des irresponsables, et nous sommes totalement représentatifs de nos professions, il suffit de regarder les résultats des dernières élections paritaires.
Il est inconcevable que, dans notre démocratie, un gouvernement refuse de recevoir les représentants d’un mouvement social dont l’ampleur ne va que grandir. Pour seule réponse, il organise, avec publicité, une réunion avec les seuls Présidents d’intersyndicales de praticiens hospitaliers qui ne sont pas à l’origine de ce mouvement. Nos organisations syndicales, parfaitement légales, ont fait le choix de se fédérer afin de faire valoir la spécificité de leurs contraintes et entendent bien mener elles-mêmes les négociations qui les concernent. Avec un peu d’humour, nous pourrions dire que notre mouvement va enfin permettre de relancer une ébauche de dialogue social, lors la réunion du 7 janvier avec les 4 présidents d’Intersyndicales de praticiens hospitaliers.
Que se passe-t-il donc, au Ministère de la santé, pour que les médecins soient traités avec un tel mépris ?
La FPSH réclame, depuis sa création, des négociations pour un accord-cadre et un échéancier, menées conjointement avec des personnels investis du pouvoir de décision des ministères de la santé, du budget et, s’il le faut de l’Elysée. Le mouvement ne peut que s’amplifier la semaine prochaine, et nous envisageons un renforcement de l’action si nous ne sommes pas reçus dans la semaine.
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La grève des « gardes et astreintes » lancée par la Fédération de la Permanence de Soins Hospitalière (FPSH) qui rassemble les urgentistes et anesthésistes réanimateurs est massivement suivie et reçoit le soutien de la population. Ce mouvement a en effet scrupuleusement observé le droit à l’accès aux soins de tous, par le respect des assignations par les médecins.
Nos exigences légitimes de revalorisation du travail de nuit, week-end et jours fériés, de reconnaissance de l’effort supplémentaire fourni (heures supplémentaires) et du respect d’un contrat (compte épargne temps alimenté par des congés non pris pour maintenir l’offre de soins) sont les mêmes que celles de tous les soignants hospitaliers et au-delà par tous les français.
Le Ministère de la Santé refuse de recevoir la FPSH, qui a initié ce mouvement et qui représente l’ensemble des médecins en grève. Nous ne sommes pourtant ni des voyous ni des irresponsables, et nous sommes totalement représentatifs de nos professions, il suffit de regarder les résultats des dernières élections paritaires.
Il est inconcevable que, dans notre démocratie, un gouvernement refuse de recevoir les représentants d’un mouvement social dont l’ampleur ne va que grandir. Pour seule réponse, il organise, avec publicité, une réunion avec les seuls Présidents d’intersyndicales de praticiens hospitaliers qui ne sont pas à l’origine de ce mouvement. Nos organisations syndicales, parfaitement légales, ont fait le choix de se fédérer afin de faire valoir la spécificité de leurs contraintes et entendent bien mener elles-mêmes les négociations qui les concernent. Avec un peu d’humour, nous pourrions dire que notre mouvement va enfin permettre de relancer une ébauche de dialogue social, lors la réunion du 7 janvier avec les 4 présidents d’Intersyndicales de praticiens hospitaliers.
Que se passe-t-il donc, au Ministère de la santé, pour que les médecins soient traités avec un tel mépris ?
La FPSH réclame, depuis sa création, des négociations pour un accord-cadre et un échéancier, menées conjointement avec des personnels investis du pouvoir de décision des ministères de la santé, du budget et, s’il le faut de l’Elysée. Le mouvement ne peut que s’amplifier la semaine prochaine, et nous envisageons un renforcement de l’action si nous ne sommes pas reçus dans la semaine.