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Communiqué de presse : Crise du Jour de l'An 2009
LEUR ALERTE ENTENDUE, LES PROFESSIONNELS DE TERRAIN RESTENT VIGILANTS
Samu de France se félicite de la prise en compte rapide par les autorités de l'inquiétude fortement exprimée ces derniers jours par les professionnels de l'urgence : des instructions très pressantes ont été données aux directions régionales et aux hôpitaux pour maintenir ou rétablir le potentiel de lits de réanimation.
Samu de France reçoit comme un signe très positif l'annonce faite d'un effectif d'au moins 95% des lits de réanimation ouverts pendant la période difficile des congés autour du premier de l'an.
Les professionnels de terrain resteront, toutefois, très vigilants dans les semaines et les mois à venir sur la façon dont sera conduite la réforme hospitalière.
Les directions hospitalières privilégient trop souvent des logiques de court terme visant des économies immédiates avec le seul objectif d'un retour le plus rapide possible à l'équilibre financier. Samu de France dénonce ces façons de faire, à courte vue, qui conduisent immanquablement à des décisions précipitées aux effets délétères. Alors que les véritables économies reposent sur des restructurations profondes et difficiles qui demandent du temps, de la réflexion et de la concertation. Concertation à laquelle les professionnels de terrain sont non seulement prêts à participer, mais demandent à participer de façon constructive et responsable.
La réforme de notre système hospitalier ne doit pas se faire aux dépens des structures d'urgences mais autour d'elles, car elles assurent une fonction centrale dont la finalité est de garantir au public la continuité, l’égalité et la sécurité dans l’accès aux soins urgents.
Le public fait confiance à ses hôpitaux et il a raison : des milliers de patients sont chaque jour pris en charge et traités dans des conditions très satisfaisantes. Il n'en demeure pas moins que l'hôpital connaît des difficultés et des faiblesses et qu'il doit être amélioré et même assez profondément réformé.
Une des dimensions, relativement nouvelle et souvent méconnue, de l'action de l'hôpital vient d'être présentée au grand jour : la régulation médicale. Le public comprendra mieux, dorénavant, que sa vie peut dépendre de la réponse à ses appels au Samu-Centre 15 et de l'organisation, par ce service, de son accès au juste soin. Vu l'importance majeure de la régulation médicale, Samu de France considère que ses conditions d'exercice doivent, elles aussi, être améliorées, modernisées et sans doute, pour certains aspects, réformées. Au moment où se prépare une profonde réforme territoriale de l'organisation des soins, il est aujourd'hui impératif et urgent qu'un plan de développement de la régulation médicale soit défini et mis en œuvre.
Il reste, enfin, à prendre en compte les préoccupations exprimées quant à la permanence des soins et à la continuité des soins en médecine ambulatoire. Samu de France s'attachera, dès la rentrée, à promouvoir la concertation sur ce sujet pour que des dispositions soient rapidement prises avec un effet dès les prochaines périodes de congés.
Marc GIROUD
Président de Samu de France
+336 07 75 53 3
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Samu de France se félicite de la prise en compte rapide par les autorités de l'inquiétude fortement exprimée ces derniers jours par les professionnels de l'urgence : des instructions très pressantes ont été données aux directions régionales et aux hôpitaux pour maintenir ou rétablir le potentiel de lits de réanimation.
Samu de France reçoit comme un signe très positif l'annonce faite d'un effectif d'au moins 95% des lits de réanimation ouverts pendant la période difficile des congés autour du premier de l'an.
Les professionnels de terrain resteront, toutefois, très vigilants dans les semaines et les mois à venir sur la façon dont sera conduite la réforme hospitalière.
Les directions hospitalières privilégient trop souvent des logiques de court terme visant des économies immédiates avec le seul objectif d'un retour le plus rapide possible à l'équilibre financier. Samu de France dénonce ces façons de faire, à courte vue, qui conduisent immanquablement à des décisions précipitées aux effets délétères. Alors que les véritables économies reposent sur des restructurations profondes et difficiles qui demandent du temps, de la réflexion et de la concertation. Concertation à laquelle les professionnels de terrain sont non seulement prêts à participer, mais demandent à participer de façon constructive et responsable.
La réforme de notre système hospitalier ne doit pas se faire aux dépens des structures d'urgences mais autour d'elles, car elles assurent une fonction centrale dont la finalité est de garantir au public la continuité, l’égalité et la sécurité dans l’accès aux soins urgents.
Le public fait confiance à ses hôpitaux et il a raison : des milliers de patients sont chaque jour pris en charge et traités dans des conditions très satisfaisantes. Il n'en demeure pas moins que l'hôpital connaît des difficultés et des faiblesses et qu'il doit être amélioré et même assez profondément réformé.
Une des dimensions, relativement nouvelle et souvent méconnue, de l'action de l'hôpital vient d'être présentée au grand jour : la régulation médicale. Le public comprendra mieux, dorénavant, que sa vie peut dépendre de la réponse à ses appels au Samu-Centre 15 et de l'organisation, par ce service, de son accès au juste soin. Vu l'importance majeure de la régulation médicale, Samu de France considère que ses conditions d'exercice doivent, elles aussi, être améliorées, modernisées et sans doute, pour certains aspects, réformées. Au moment où se prépare une profonde réforme territoriale de l'organisation des soins, il est aujourd'hui impératif et urgent qu'un plan de développement de la régulation médicale soit défini et mis en œuvre.
Il reste, enfin, à prendre en compte les préoccupations exprimées quant à la permanence des soins et à la continuité des soins en médecine ambulatoire. Samu de France s'attachera, dès la rentrée, à promouvoir la concertation sur ce sujet pour que des dispositions soient rapidement prises avec un effet dès les prochaines périodes de congés.
Marc GIROUD
Président de Samu de France
+336 07 75 53 3