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Samu-Urgences de France a pris connaissance du rapport final de la phase de cadrage du programme Marcus3[1], récemment remis aux Ministres de la Santé et de l’Intérieur.

Ce rapport argumenté et objectif démontre la supériorité évidente à installer deux numéros de téléphone d’urgence, l’un dédié à la « santé » et l’autre à la « sécurité-secours ». Il établit une liste de recommandations pertinentes pour hisser nos services à la hauteur des attentes légitimes de nos concitoyens.

Pour ce qui est de la Santé, le futur Service d’Accès aux Soins (SAS) devra donc reposer sur un accès internet et sur un numéro de téléphone unique « urgence santé » au sein d’une plateforme de régulation médicale construite et gérée conjointement par l’aide médicale urgente et la médecine générale.

En cette année 2020, charnière pour une organisation moderne des soins urgents et non programmés, Samu-Urgences de France veut s’engager résolument dans cette construction, dans le respect des missions et des prérogatives de chacun, à côté des représentants de la médecine générale et des usagers du service de santé.

La surcharge de notre système de santé d’urgence n’est pas une fatalité ! Ne pas saisir cette opportunité, donnée par le pacte de refondation des urgences, condamnerait à une dégradation programmée des soins, ce que professionnels de santé et patients ne peuvent accepter.