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Demain pour la Santé : que ferez vous ?
Quelques questions aux candidats à la Présidence à la Présidence de la République (par l'INPH) :
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- Êtes-vous prêt(e) à faire de la santé une priorité budgétaire ?
- En France deux filières de soins existent dans un même système de santé : croyez-vous à la pérennité de cette coexistence ? Si oui y a-t-il lieu à faire prévaloir une filière sur une autre ou doivent-elles plutôt travailler en complémentarité ?
- Si vous revendiquez l’existence d’un système de santé publique de qualité, quels seraient les axes qu’il conviendrait de développer pour le renforcer ?
- Au cours des législatures qui viennent de s’écouler des textes successifs ont imposé à l’hôpital public un nombre considérable de nouvelles missions pour lesquelles il n’était peut être pas totalement préparé (permanence des soins, précarité, exclus, recours etc...) : pensez-vous que ces missions doivent continuer à être traitées à l’hôpital public ?
- La promotion de réseaux de santé vous paraît-elle être une priorité pour demain ? Devant la naissance de multiples réseaux spécialistes ou spécialisés, il existe un risque majeur de retour au cloisonnement entre les acteurs de santé : comment faire pour l’éviter ?
- En tant que chef de l’Etat, considérez-vous comme inévitable de régionaliser le système de soins français. Si oui pensez-vous à une régionalisation - donc à une autonomie complète des régions dans ce domaine -ou davantage à une déconcentration ?
- Les usagers regroupés en associations font entendre leurs voix dans le débat sur la santé en France : est-ce un avantage ou un inconvénient ?
- Les épidémies des temps modernes représentent 60 % des dépenses de santé. On voit bien la nécessité d’un logique d’une vraie politique de santé face à une logique exclusivement tournée vers le soin. Est-ce votre opinion ? Le rôle et la place des soignants ne doivent-ils pas être reconsidérés ?
- Que pensez-vous du concept HOPITAL-ENTREPRISE. Les français de votre point de vue sont-ils prêts à accepter une externalisation de l’activité médicale (tous les médecins relèveraient du secteur libéral et auraient obligation de consacrer une partie de leur temps au plateau technique public) ?
- Le financement de l’assurance maladie fait l’objet de beaucoup d’attention sans résultats véritablement visibles ni durables. Faut-il remettre en cause cette exception française et se tourner vers d’autres formes de gestion ?
- Les tarifs de soins du public et du privé convergent de plus en plus. En 2006 la T2Aest à 30 % et 2/3 des hôpitaux publics présentent des comptes en déficit. Faut-il poursuivre dans cette convergence des tarifs ?
- En matière de gouvernance hospitalière, qui, d’après vous, est le plus à même de diriger un hôpital public ?
- Vous connaissez la crise majeure en matière de démographie médicale. Quelles mesures d’urgence seraient vos priorités en prenant vos fonctions ?
- Au nombre de ces remèdes qui pourraient être une de vos priorités, se trouve la rémunération des praticiens : considérez-vous comme une priorité de revoir les modes de ces rémunérations tant en ce qui concerne les praticiens du secteur public que ceux du secteur libéral. Si oui, dans quel sens ?
- L’application des 35 heures à l’hôpital n’a pas été réellement préparée et les difficultés n’ont pas manqué. De votre point de vue, eu égard aux projections démographiques négatives des professions de santé, convient-il de :
- rémunérer les jours RTT ?
- d’ouvrir un compte épargne temps et d’envisager avant dix ans sa monétarisation ?
- de s’orienter vers un compte épargne retraite (CER) ?
- Beaucoup de nos compatriotes constatent et déplorent l’inégalité d’accès aux soins en France, issue de plusieurs facteurs tels que la discrimination des populations, les déséquilibres territoriaux etc. ... Quel geste fort demanderiez-vous à votre Premier Ministre pour affirmer votre volonté de combattre cette inégalité ?
- Recourir - comme cela se fait dans d’autres pays (Canada, Europe du Nord) - à la délégation de certains actes aux para-médicaux vous paraît-elle, dans l’urgence, une des solutions à la crise démographique annoncée ?
- Savez-vous que la retraite des praticiens hospitaliers risque d’être amputée de 38 % de son montant par le biais de la réforme de l’IRCANTEC : est-ce acceptable et est-ce surtout de nature à remobiliser les plus jeunes vers le secteur public de santé ?
- D’une manière plus générale quel est votre engagement au bénéfice d’une politique de la santé ? À quelle échéance ?
- Ne pensez vous pas que l’hôpital public doit continuer à pouvoir revendiquer une place d’excellence en termes de soins mais aussi en termes de recherche et d’enseignement. Que pensez-vous par exemple de la validité des ordonnances de 1958 et de leur devenir ?