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Hélicoptère sanitaire en haute montagne - Avis de Samu de France
Groupe de travail "formations dispensées aux différents acteurs opérant en haute montagne et règlements d'emploi" réuni au Ministère de l'Intérieur suite à l'accident de l'EC 145 de la base Sécurité Civile de Pau en juin 2006.
Avis de Samu de France.
Le groupe de travail réuni au Ministère de l'Intérieur a fonctionné de façon efficace et consensuelle.
Samu de France en approuve les conclusions.
Si l'on s'en tient à ce qui relève des compétences "Santé", les priorités suivantes se dégagent :
Marc Giroud
Président de Samu de France
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Avis de Samu de France.
Le groupe de travail réuni au Ministère de l'Intérieur a fonctionné de façon efficace et consensuelle.
Samu de France en approuve les conclusions.
Si l'on s'en tient à ce qui relève des compétences "Santé", les priorités suivantes se dégagent :
- Organiser la formation des intervenants à la spécialisation du secours médical héliporté en montagne. Cette formation doit, pour des raisons de sécurité, revêtir un caractère obligatoire. Sa mise en place nécessitera des moyens matériels et du temps médical. Elle devra être réalisée en partenariat avec les différents opérateurs de ces missions (Sécurité Civile, Gendarmerie, CRS) pour garantir, notamment, l'intégration des moyens "santé" à l'équipe de secours aéroportée.
- Définir les modalités techniques et financières de constitution et de maintenance des équipements nécessaires au secours médical héliporté en montagne. Certains équipements sont naturellement collectifs et communs à toute l'équipe, mais d'autres équipements doivent impérativement être individuels. Ces équipements ont un caractère institutionnel qui doit être reconnu, y compris pour les équipements individuels.
- Travailler à la définition de ce que doit être une équipe dédiée aux interventions en haute montagne.
- Réfléchir aux conclusions qui pourraient se dégager pour la moyenne montagne.
Marc Giroud
Président de Samu de France