Toutes les actualités
L’activité des services d’urgences en 2004 - Une stabilisation du nombre de passages (DREES n° 524 – sept.2006)
Les unités d’accueil et de traitement des urgences ont enregistré 14 millions de passages en 2004, soit une progression de 0,4 % de leur activité. Cette stabilisation intervient après une forte progression de la demande de soins non programmée depuis la fin des années 80, et une inflexion en 2003 (+4 % de 1996 à 2003 et +2,8 % en 2003).Toutefois, l’activité des services d’urgences continue à augmenter dans le secteur privé hors dotation globale (+13 % en 2004) en raison surtout des créations de services intervenues en 2003 et 2004, alors qu’elle stagne dans les autres établissements privés sous dotation globale et diminue de 1 % dans le secteur public.
En moyenne, les unités d’urgences reçoivent 23 000 passages par an, mais 37 000 dans les services d’accueil des urgences (SAU) et 16 000 dans les unités de proximité (UPATOU). Les grandes unités sont nettement plus nombreuses en Île-de-France où 40 % des services d’urgences accueillent plus de 40 000 passages par an. Les hospitalisations après un passage aux urgences concernent, comme les trois années précédentes, un patient sur cinq en 2004.
En 2004, le renforcement en personnels médicaux et infirmiers des services d’urgences amorcé en 2003 se poursuit, particulièrement pour les médecins (+9 % en ETP, contre +5,6 % pour les infirmiers). Il est plus marqué dans le secteur public que dans le secteur privé.
[Tous les articles]
En moyenne, les unités d’urgences reçoivent 23 000 passages par an, mais 37 000 dans les services d’accueil des urgences (SAU) et 16 000 dans les unités de proximité (UPATOU). Les grandes unités sont nettement plus nombreuses en Île-de-France où 40 % des services d’urgences accueillent plus de 40 000 passages par an. Les hospitalisations après un passage aux urgences concernent, comme les trois années précédentes, un patient sur cinq en 2004.
En 2004, le renforcement en personnels médicaux et infirmiers des services d’urgences amorcé en 2003 se poursuit, particulièrement pour les médecins (+9 % en ETP, contre +5,6 % pour les infirmiers). Il est plus marqué dans le secteur public que dans le secteur privé.