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La perception des urgentistes hospitaliers sur les cliniques privées et l’urgence
Le bilan fait par Samu de France de la canicule 2006 avait soulevé des interrogations sur le rôle des établissements privés participant à l’urgence. Il est apparu utile au Conseil d’administration de Samu de France de réaliser sur ce thème une enquête d’opinion auprès des urgentistes. Le Syndicat National des Urgentistes libéraux de l’Hospitalisation Privée, invité à s’associer à la réalisation d’une enquête conjointe auprès des urgentistes publics et privés, ayant décliné l’offre, Samu de France a réalisé seul cette enquête.
4400 courriels d'invitation à participer au questionnaire ont été adressés sur la base d’une liste censée concerner les urgentistes hospitaliers (avec d’inévitables lacunes et erreurs d’adressage).
387 réponses ont pu être exploitées.
Il ne s’agit pas d’un échantillon représentatif.
Comme spécialité de formation, les médecins ayant répondu à l’enquête se déclarent urgentistes (78%), anesthésistes-réanimateurs (14%), autres (8%). Dans la suite de ce document, ils sont indistinctement qualifiés d’urgentistes (par référence à leur fonction plus qu’à leur spécialité d’origine) et d’hospitaliers (sachant toutefois que quelques urgentistes privés ou d’exercice partagé ont également répondu).
Ils exercent en régulation médicale (53%), en Smur (78%), aux urgences (70%) et aussi ailleurs (11%).
Il leur était demandé de fonder leur réponse sur leur pratique personnelle.
L’opinion recueillie auprès de ces médecins est la suivante.
Orientation des patients par les urgentistes hospitaliers vers les établissements privés
Accueil des patients par les services d’urgences privés (SUP)
Accueil des patients par des unités fonctionnelles (UF) spécialisées du secteur privé (UFSSP)
Dans 51% des cas, les urgentistes hospitaliers ayant répondu disent avoir dans leur environnement des UF privées spécialisées qui, sur demande du Samu ou d’une autre structure d’urgence, accueillent des urgences. Il s’agit d’Usic (35%), de réanimation (9%), de chirurgie de la main (28%), de chirurgie spécialisée (13%), d’orthopédie (12%), de chirurgie générale (8%), de médecine (4%), de pédiatrie (2%), de gériatrie (2%) de soins de suite (2%). NB : les filières obstétricales relevant d’autres circuits n’étaient pas prises en compte.
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4400 courriels d'invitation à participer au questionnaire ont été adressés sur la base d’une liste censée concerner les urgentistes hospitaliers (avec d’inévitables lacunes et erreurs d’adressage).
387 réponses ont pu être exploitées.
Il ne s’agit pas d’un échantillon représentatif.
Comme spécialité de formation, les médecins ayant répondu à l’enquête se déclarent urgentistes (78%), anesthésistes-réanimateurs (14%), autres (8%). Dans la suite de ce document, ils sont indistinctement qualifiés d’urgentistes (par référence à leur fonction plus qu’à leur spécialité d’origine) et d’hospitaliers (sachant toutefois que quelques urgentistes privés ou d’exercice partagé ont également répondu).
Ils exercent en régulation médicale (53%), en Smur (78%), aux urgences (70%) et aussi ailleurs (11%).
Il leur était demandé de fonder leur réponse sur leur pratique personnelle.
L’opinion recueillie auprès de ces médecins est la suivante.
Orientation des patients par les urgentistes hospitaliers vers les établissements privés
- Elle se fait en prenant en compte le souhait du patient : 90% des réponses
- Elle se fait selon une procédure formalisée : 24% des réponses
Accueil des patients par les services d’urgences privés (SUP)
- Les SUP respectent les accords :
OUI 51% NON 16% ? 33% - Les SUP accueillent les patients sans sélection :
OUI 21% NON 65% ? 14% - Les SUP hospitalisent les patients sans sélection :
OUI 23% NON 58% ? 19% - Les SUP renvoient les patients vers l’hôpital sans prendre en compte la disponibilité en lits de l’hôpital :
OUI 59% NON 25% ? 16% - Les SUP semblent fonctionner de façon cloisonnéedans leur établissement :
OUI 40% NON 32% ? 28%
Accueil des patients par des unités fonctionnelles (UF) spécialisées du secteur privé (UFSSP)
Dans 51% des cas, les urgentistes hospitaliers ayant répondu disent avoir dans leur environnement des UF privées spécialisées qui, sur demande du Samu ou d’une autre structure d’urgence, accueillent des urgences. Il s’agit d’Usic (35%), de réanimation (9%), de chirurgie de la main (28%), de chirurgie spécialisée (13%), d’orthopédie (12%), de chirurgie générale (8%), de médecine (4%), de pédiatrie (2%), de gériatrie (2%) de soins de suite (2%). NB : les filières obstétricales relevant d’autres circuits n’étaient pas prises en compte.
- L’admission dans les UFSSP se fait selon les règles établies :
OUI 43% NON 19% ? 38% - L’admission dans les UFSSP se fait de façon satisfaisante :
OUI 55% NON 9% ? 36%