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Nouvel échec des négociations
HOSPIMEDIA - La négociation faisant suite au relevé de conclusions sur la reconnaissance et la revalorisation de la permanence des soins hospitalière s'est une nouvelle fois soldée par un échec, les parties présentes* se séparant sur un constat de désaccord.
La réunion organisée hier après-midi au ministère de la Santé a été "décevante et insuffisamment préparée", a déclaré James Brodeur, président du syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU) à Hospimedia à l'issue de la rencontre.
Les pouvoirs publics ont ainsi proposé aux syndicats "des seuils de pénibilité défiant toute concurrence physiologique", indique-t-il. C'est seulement au-delà de 30 gardes par quadrimestre et de 48 astreintes par quadrimestre que la pénibilité du travail serait reconnue. "C'est se moquer du monde", considère Michel Dru, président du syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPHAR). Quant à la compensation financière, la DHOS propose un supplément de 12 euros par garde, "ce qui est loin de nos revendications", déplore Michel Dru. Pour les astreintes, la revalorisation financière n'aurait pu être déterminée par la DHOS faute de simulation, poursuit-il.
"Nous ne faisons pas l'aumône", s'écrie pour sa part James Brodeur, rappelant ses souhaits d'étoffement des équipes et d'intégration du secteur privé dans le dispositif de la permanence des soins.
Le ministère a bien proposé une nouvelle date, mi-septembre, pour poursuivre les discussions. Mais il semble que rien ne puisse être définitivement arrêté avant l'aboutissement de la loi "Patients, santé et territoire".
*Etaient présents à cette réunion, les représentants de la DHOS, Danielle Toupillier, directrice du Centre national de gestion, ainsi que les représentants des intersyndicats de praticiens hospitaliers (INPH, CPH, CMH) dont les membres fondateurs de la Fédération de la permanence de soins hospitaliers (FPSH), à savoir l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), SAMU de France, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPHAR), le Syndicat national des médecins des hôpitaux et établissements privés (SYMHOSPRIV) et le Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU).
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La réunion organisée hier après-midi au ministère de la Santé a été "décevante et insuffisamment préparée", a déclaré James Brodeur, président du syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU) à Hospimedia à l'issue de la rencontre.
Les pouvoirs publics ont ainsi proposé aux syndicats "des seuils de pénibilité défiant toute concurrence physiologique", indique-t-il. C'est seulement au-delà de 30 gardes par quadrimestre et de 48 astreintes par quadrimestre que la pénibilité du travail serait reconnue. "C'est se moquer du monde", considère Michel Dru, président du syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPHAR). Quant à la compensation financière, la DHOS propose un supplément de 12 euros par garde, "ce qui est loin de nos revendications", déplore Michel Dru. Pour les astreintes, la revalorisation financière n'aurait pu être déterminée par la DHOS faute de simulation, poursuit-il.
"Nous ne faisons pas l'aumône", s'écrie pour sa part James Brodeur, rappelant ses souhaits d'étoffement des équipes et d'intégration du secteur privé dans le dispositif de la permanence des soins.
Le ministère a bien proposé une nouvelle date, mi-septembre, pour poursuivre les discussions. Mais il semble que rien ne puisse être définitivement arrêté avant l'aboutissement de la loi "Patients, santé et territoire".
*Etaient présents à cette réunion, les représentants de la DHOS, Danielle Toupillier, directrice du Centre national de gestion, ainsi que les représentants des intersyndicats de praticiens hospitaliers (INPH, CPH, CMH) dont les membres fondateurs de la Fédération de la permanence de soins hospitaliers (FPSH), à savoir l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), SAMU de France, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPHAR), le Syndicat national des médecins des hôpitaux et établissements privés (SYMHOSPRIV) et le Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU).