Toutes les actualités
Situation critique
Suite à mes récentes interventions (lettre au Ministre, mails, appels téléphoniques ...), elles-mêmes consécutives à vos nombreux messages, les choses avancent.
J'ai eu plusieurs contacts directs avec le Ministre, son cabinet et la Dhos.
La Dhos a procédé à des vérifications par sondage qui ont, naturellement, confirmé les points suivants :
La Dhos se prépare à
J'ajoute la remarque suivante que je me suis risquée à formuler hier à la Dhos et qu'il faudra travailler ensemble : il n'y a plus de "petits Samu". En effet, le Samu des petits départements ne disposant pas de SOS ou équivalent, portent en direct la charge de la PDS et ont, de ce fait, un taux d'activité comparable à celui des Samu de plus gros départements dotés de SOS. Cette remarque n'efface certainement pas l'intérêt d'une certaine forme de régionalisation. Mais celle-ci doit être bien réfléchie (comme nous le faisons, pas à pas, ensemble) ...
Le Ministre s'est montré attentif et préoccupé. Il est allé hier, en soirée, faire une visite surprise au Samu de Paris. Il m'a aussitôt appelé à l'issue de cette visite. Il a touché la réalité du doigt. Il comprend parfaitement et la situation et les enjeux. Il entend mettre à niveau les moyens des Samu.
Nous pouvons donc, sur ce point, compter sur des mesures rapides.
Je crois aussi qu'il m'a entendu sur la question du statut des permanenciers.
J'ai une conviction et je lui en ai fait part : si nous ne passons pas à la catégorie B à l'occasion des recrutements annoncés, nous n'y passerons jamais. Il faut donc, dans le même mouvement, recruter en catégorie B les nouveaux et engager le processus de promotion des permanenciers actuels.
Voilà le combat du moment.
Courage !
Marc GIROUD
[Tous les articles]
J'ai eu plusieurs contacts directs avec le Ministre, son cabinet et la Dhos.
La Dhos a procédé à des vérifications par sondage qui ont, naturellement, confirmé les points suivants :
- la croissance des demandes adressées au Samu en cette période de fêtes est générale ; elle dépasse de très loin ce qui était attendu ; il y a, très nettement, un saut dans une tranche d'activité supérieure (sans que rien n'indique que ce saut soit le dernier d'une progression qui, tout au contraire, à bien l'air de s'accélérer)
- les structures d'urgences et les réanimations sont surchargées, mais inégalement
- chacun fait face ... et le fait "en silence" ... y compris, ce qui a surpris la Dhos, pour les pannes (et là, il nous faudra absolument mettre en place un dispositif de signalement)
- heureusement que SdF a fait remonter ces informations que le Ministère n'avait pas du tout perçues.
La Dhos se prépare à
- un renforcement des postes de permanenciers
- un audit avec action d'urgence pour les autocommutateurs
- la définition de normes pour les régulations (je prône, notamment, une salle de 500 m2, ce qui passe mieux qu'on aurait pu le croire)
- une action interministérielle pour les opérateurs téléphoniques (qui ont submergé le Samu 75 d'appels).
J'ajoute la remarque suivante que je me suis risquée à formuler hier à la Dhos et qu'il faudra travailler ensemble : il n'y a plus de "petits Samu". En effet, le Samu des petits départements ne disposant pas de SOS ou équivalent, portent en direct la charge de la PDS et ont, de ce fait, un taux d'activité comparable à celui des Samu de plus gros départements dotés de SOS. Cette remarque n'efface certainement pas l'intérêt d'une certaine forme de régionalisation. Mais celle-ci doit être bien réfléchie (comme nous le faisons, pas à pas, ensemble) ...
Le Ministre s'est montré attentif et préoccupé. Il est allé hier, en soirée, faire une visite surprise au Samu de Paris. Il m'a aussitôt appelé à l'issue de cette visite. Il a touché la réalité du doigt. Il comprend parfaitement et la situation et les enjeux. Il entend mettre à niveau les moyens des Samu.
Nous pouvons donc, sur ce point, compter sur des mesures rapides.
Je crois aussi qu'il m'a entendu sur la question du statut des permanenciers.
J'ai une conviction et je lui en ai fait part : si nous ne passons pas à la catégorie B à l'occasion des recrutements annoncés, nous n'y passerons jamais. Il faut donc, dans le même mouvement, recruter en catégorie B les nouveaux et engager le processus de promotion des permanenciers actuels.
Voilà le combat du moment.
Courage !
Marc GIROUD