Vie syndicale
Samu-Urgences de France est adhérant de l'intersyndicale "ACTION PRATICIENS HOPITAL (APH)", née en novembre 2015 du rassemblement de deux intersyndicales de Praticiens Hospitaliers, Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux.
Communiqué du 26 janvier 2009
JOURNEE DU 29 JANVIER 2009
Dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 29 janvier 2009, l’INPH première intersyndicale des médecins, odontologistes, pharmaciens et sages-femmes des hôpitaux, prendra toute sa place dans un souci de mouvement unitaire de protestation.
Le service public en général et l’Hôpital Public en particulier, pourtant plébiscité par la population française, subissent de plein fouet la dégradation du dialogue social et les effets d’annonces anxiogènes qui tiennent lieu de politique à défaut de cohérence et qui ne peuvent à terme que conduire à leur disparition pour ne pas dire privatisation.
Dans ce climat d’incompréhension et de non dialogue, beaucoup de dossiers restent en suspens, et le malaise ressenti par tous les Praticiens Hospitaliers ne peut que s’accroître. Aussi, l’INPH exige :
Si le gouvernement devait rester sourd, l’INPH demandera à l’ensemble des Praticiens Hospitaliers de continuer ce mouvement de protestation par la rétention des données du PMSI.
DrRachel BOCHER, Présidente
Dr. Jean GARRIC, Délégué Général
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Dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 29 janvier 2009, l’INPH première intersyndicale des médecins, odontologistes, pharmaciens et sages-femmes des hôpitaux, prendra toute sa place dans un souci de mouvement unitaire de protestation.
Le service public en général et l’Hôpital Public en particulier, pourtant plébiscité par la population française, subissent de plein fouet la dégradation du dialogue social et les effets d’annonces anxiogènes qui tiennent lieu de politique à défaut de cohérence et qui ne peuvent à terme que conduire à leur disparition pour ne pas dire privatisation.
Dans ce climat d’incompréhension et de non dialogue, beaucoup de dossiers restent en suspens, et le malaise ressenti par tous les Praticiens Hospitaliers ne peut que s’accroître. Aussi, l’INPH exige :
- l’ouverture immédiate de négociations dans le cadre d’un grand débat national sur le devenir du système de santé en France, son organisation et son financement ;
- une véritable négociation de la loi HPST avec tous les acteurs de santé, effaçant le semblant de concertation qui a eu lieu jusqu’à présent ;
- la sauvegarde du statut de Praticien Hospitalier et la mise en place de mesures renforçant l’attractivité de la carrière ;
- en matière de retraite, l’abrogation des dispositions modifiant le régime de retraite où les praticiens hospitaliers perdent à terme 26 % de leur retraite complémentaire, le maintien de la durée d’assurance à 160 trimestres, la prise en compte des rémunérations annexes (astreintes, engagement de service public exclusif, …) dans son calcul ;
- un management hospitalier reposant sur des objectifs de santé et de services rendus à la population et non uniquement sur des impératifs comptables et économiques où les plus démunis se trouveront exclus.
Si le gouvernement devait rester sourd, l’INPH demandera à l’ensemble des Praticiens Hospitaliers de continuer ce mouvement de protestation par la rétention des données du PMSI.
DrRachel BOCHER, Présidente
Dr. Jean GARRIC, Délégué Général