Vie syndicale
Samu-Urgences de France est adhérant de l'intersyndicale "ACTION PRATICIENS HOPITAL (APH)", née en novembre 2015 du rassemblement de deux intersyndicales de Praticiens Hospitaliers, Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux.
FPSH : la grève continue
La Fédération de la Permanence des Soins Hospitalière, créée le 16 novembre 2007, regroupe : Amuf, Snphar (Anesthésistes CHU), Smarnu (Anesthésistes CH), Symhospriv (médecins PSPH) et Samu de France.
La FPSH a adressé le 19 novembre une lettre à la Ministre avec des revendications précises et une date butoir au 15 décembre pour l'engagement de négociations avec menace de grève le 24 décembre.
Le 18 décembre l'AG de SdF a unanimement validé cette démarche.
Devant l'absence de réponse concrète, le mouvement de grève "symbolique" a été déclenché le 24 décembre avec, au départ, Amuf et SdF.
Snphar, Smarmu et Symhospriv ont rejoint le mouvement le 3 janvier.
La médiatisation a rapidement été très forte et très positive.
Le 7 janvier la Ministre a reçu les intersyndicales (IS). Les IS ont invité individuellement les membres de la FPSH à s'asseoir à la table de négociation sur un "strapontin". La position de la FPSH a été de ne pas accepter et de poursuivre le mouvement jusqu'à l'engagement de vraies négociations, directement avec la FPSH et sur les questions posées par la FPSH.
Le 11 janvier, un communiqué de la Ministre de la Santé a annoncé que la FPSH serait reçue et qu'un conseil conseil de l'urgence et de la permanence des soins serait créé.
Suite à la publication de ce communiqué, Samu de France s'est félicité de l'annonce de la création de ce conseil, attendue depuis longtemps, et qui répond au réel besoin d'anticiper les très profondes mutations de la médecine d'urgence et de la permanence des soins et de conduire la nécessaire réflexion sur les métiers de l'urgence que Samu de France demandait d'engager depuis plusieurs années. Il s'agit donc là d'une perspective de progrès particulièrement prometteuse et opportune. Il s'agit-là aussi d'une importante avancée sur la reconnaissance de la dimension "urgence" de l'hôpital qui, plus clairement que dans l'organisation traditionnelle, doit se retrouver dans l'expression des missions de l'hôpital selon deux grands axes : l'activité programmée et l'activité non programmée.
Le 14 janvier, la FPSH a, enfin, été reçue par le directeur de cabinet de la Ministre de la Santé. Les revendications spécifiques de la FPSH ont été rappelées :
Le Directeur de cabinet et Annie Podeur nous ont rappelé l'engagement de la Ministre à mettre en place un Conseil de l'urgence et de la permanence des soins. Nous avons fait remarquer que ce Conseil aurait certainement un grand intérêt à moyen-long terme, mais qu'il ne saurait être considéré comme un moyen de répondre dans des délais acceptables à nos revendications.
En réponse, le Directeur de Cabinet nous a dit que la négociation sur les points qui sont spécifiques à la permanence des soins hospitalière serait engagée dès avant la mise en place de ce Conseil et directement avec nous. Nous avons demandé que cette position soit écrite, ce qui a été accepté : une lettre de la Ministre doit nous être adressée.
Au cours de deux réunions, le 10 et le 15 janvier, la négociation avec les IS a été poursuivie et a été conclue sur les CET.
Le Snphar a aussitôt pris unilatéralement (et sans concertation au sein de la FPSH) la décision de cesser la grève. Ce qui a causé une grande confusion.
La FPSH, de son côté, a décidé la poursuite du mouvement jusqu'à réception de la lettre de la Ministre.
La position de la FPSH sur la suite du mouvement sera réexaminée à la lecture de cette lettre lorsqu'elle nous sera parvenue.
A ce stade, la grève est donc poursuivie.
Les discussions des intersyndicales et celles sur les sujets spécifiques portés par la FPSH doivent être considérées comme complémentaires.
Les résultats du mouvement social engagé par la FPSH sont d'ores et déjà très positifs :
Président de Samu de France
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La FPSH a adressé le 19 novembre une lettre à la Ministre avec des revendications précises et une date butoir au 15 décembre pour l'engagement de négociations avec menace de grève le 24 décembre.
Le 18 décembre l'AG de SdF a unanimement validé cette démarche.
Devant l'absence de réponse concrète, le mouvement de grève "symbolique" a été déclenché le 24 décembre avec, au départ, Amuf et SdF.
Snphar, Smarmu et Symhospriv ont rejoint le mouvement le 3 janvier.
La médiatisation a rapidement été très forte et très positive.
Le 7 janvier la Ministre a reçu les intersyndicales (IS). Les IS ont invité individuellement les membres de la FPSH à s'asseoir à la table de négociation sur un "strapontin". La position de la FPSH a été de ne pas accepter et de poursuivre le mouvement jusqu'à l'engagement de vraies négociations, directement avec la FPSH et sur les questions posées par la FPSH.
Le 11 janvier, un communiqué de la Ministre de la Santé a annoncé que la FPSH serait reçue et qu'un conseil conseil de l'urgence et de la permanence des soins serait créé.
Suite à la publication de ce communiqué, Samu de France s'est félicité de l'annonce de la création de ce conseil, attendue depuis longtemps, et qui répond au réel besoin d'anticiper les très profondes mutations de la médecine d'urgence et de la permanence des soins et de conduire la nécessaire réflexion sur les métiers de l'urgence que Samu de France demandait d'engager depuis plusieurs années. Il s'agit donc là d'une perspective de progrès particulièrement prometteuse et opportune. Il s'agit-là aussi d'une importante avancée sur la reconnaissance de la dimension "urgence" de l'hôpital qui, plus clairement que dans l'organisation traditionnelle, doit se retrouver dans l'expression des missions de l'hôpital selon deux grands axes : l'activité programmée et l'activité non programmée.
Le 14 janvier, la FPSH a, enfin, été reçue par le directeur de cabinet de la Ministre de la Santé. Les revendications spécifiques de la FPSH ont été rappelées :
- temps de travail compté sur une base horaire
- heures supplémentaires à partir de 35h (et pas de 48h),
- revalorisation de l'indemnité de permanence des soins pour redonner de l’attractivité aux carrières hospitalières de la permanence des soins,
- affirmer la mission d'urgence de l'hôpital, en équilibre et complémentarité avec sa mission de soins programmés,
Le Directeur de cabinet et Annie Podeur nous ont rappelé l'engagement de la Ministre à mettre en place un Conseil de l'urgence et de la permanence des soins. Nous avons fait remarquer que ce Conseil aurait certainement un grand intérêt à moyen-long terme, mais qu'il ne saurait être considéré comme un moyen de répondre dans des délais acceptables à nos revendications.
En réponse, le Directeur de Cabinet nous a dit que la négociation sur les points qui sont spécifiques à la permanence des soins hospitalière serait engagée dès avant la mise en place de ce Conseil et directement avec nous. Nous avons demandé que cette position soit écrite, ce qui a été accepté : une lettre de la Ministre doit nous être adressée.
Au cours de deux réunions, le 10 et le 15 janvier, la négociation avec les IS a été poursuivie et a été conclue sur les CET.
Le Snphar a aussitôt pris unilatéralement (et sans concertation au sein de la FPSH) la décision de cesser la grève. Ce qui a causé une grande confusion.
La FPSH, de son côté, a décidé la poursuite du mouvement jusqu'à réception de la lettre de la Ministre.
La position de la FPSH sur la suite du mouvement sera réexaminée à la lecture de cette lettre lorsqu'elle nous sera parvenue.
A ce stade, la grève est donc poursuivie.
Les discussions des intersyndicales et celles sur les sujets spécifiques portés par la FPSH doivent être considérées comme complémentaires.
Les résultats du mouvement social engagé par la FPSH sont d'ores et déjà très positifs :
- très bonne médiatisation des contraintes des métiers de l'urgence,
- valorisation de la "dimension urgence" de l'hôpital, notamment par la création prochaine du conseil de l'urgence et de la permanence des soins,
- engagement, à court terme, de discussions avec la FPSH sur la pénibilité et la valorisation du métier d'urgentiste.
Président de Samu de France